Peuple et Culture Cantal
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Le bien commun : l’assaut final
Carole POLIQUIN ,Canada, 2002, 63’

Dieu créa le monde en sept jours… Aujourd’hui, le Tout-Puissant Homme d’affaires est en train de se l’approprier et de le transformer en marchandise. Son but : proclamer le Marché Total.

De quoi ça cause ?

Plus rien aujourd’hui ne semble vouloir échapper au destin de marchandise : l’eau, la santé, les gènes, les connaissances, les biens les plus essentiels à la vie ne seront-ils désormais accessibles qu’aux plus offrants ? … Face à la voracité des marchands, qu’adviendra-t-il de nos sociétés ? Le marché peut-il être garant du bien commun ?

Différentes histoires tournées à travers le monde et racontées à la manière de la Genèse témoignent des conséquences déjà bien visibles de la soumission du monde aux intérêts privés.

« Sur le fond, c’est une charge très argumentée, très démonstrative contre la mondialisation libérale, nourrie de reportages et de témoignages recueillis au Canada, au Mexique, aux États-Unis, en Inde, en France. Avec les exemples très parlants de la marchandisation en cours de tous ces “biens publics mondiaux” que sont l’eau, les semences, la santé, les gênes, les connaissances et pratiques ancestrales ou nouvelles… Un thème que nous connaissons bien, autant de tristes réalités d’aujourd’hui.

C’est la forme qui est originale, avec un parti pris d’humour en contrepoint très réussi. Carole Poliquin a repris le thème et le découpage de la Genèse, ces sept jours qui bâtirent le monde ; mais ici ce n’est pas Dieu, c’est “l’homme d’affaires” qui se donne une semaine pour asservir le monde au profit, pour créer enfin ce “marché total” qu’on nous propose comme horizon. À chaque jour son thème (l’eau, les semences etc.). Chaque soir de la semaine, l’homme d’affaires reprend son Boeing, volant dans les étoiles vers sa prochaine mission, tandis qu’une voix off commente : “Et l’homme d’affaires se dit que cela était bon pour ses actionnaires”. » Bernard LANGLOIS dans Politis


La réclame


La réalisatrice

Carole Poliquin est originaire de la Beauce, au Québec. Elle étudie d’abord l

’interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Québec avant de se tourner vers le cinéma documentaire. De 1974 à 1980, elle vit en Turquie où elle tourne ses premières images.

De retour au Canada, elle produit et réalise des documentaires sur des questions politiques et sociales. Ses œuvres ont été présentées et primées dans de nombreux festivals et connaissent aussi une importante diffusion dans le milieu associatif, éducatif et syndical. Elle a réalisé aussi plusieurs reportages pour la télévision.

Elle est membre de Eau Secours (Porteuse d’eau depuis 2008), de l’Union paysanne, des Artistes pour la paix et de ATTAC-Québec.

Filmographie :Homo toxicus, 2008
/Le bien commun : l’assaut final, 2002
/L’emploi du temps 2000
/Turbulences , 1997
/L’âge de la performance, 1994
/Dites-moi, monsieur Jacquard..., série pour enfants, 1993
/Le dernier enfant, 1989
/L’hypnose, reportage, 1988, en co-réalisation avec Isaac Isitan
/Les garderies qu’on veut, 1984, avec Isaac Isitan.


Kikiafékoi

Réalisation : Carole POLIQUIN

Scénario : Carole POLIQUIN

Image : Isaac ISITAN, Yannick LÉTOURNEAU

Montage : Diego BRICENO-ORDUZ

Musique : Robert Marcel LEPAGE

Production : Les Productions ISCA