Je vais vous raconter l’histoire que j’adorais faire répéter et répéter encore à ma mère.

Parce que je disais, mais raconte-moi ta pire bêtise. Et elle me disait : c’était la faute de mon frère. Et je disais, mais raconte encore, encore, mais je te l’ai déjà raconté la semaine dernière, mais encore.

Et donc, c’était quand elle était petite, en fait, il y avait les habits du dimanche et les habits de la semaine. Et elle détestait les habits de la semaine parce que c’était toujours la même jupe, toujours les mêmes chaussures, usagées, la blouse par-dessus et elle détestait ça. Et un jour, avec son frère, ils se sont dit, viens, il n’y a pas les parents le matin, on va se mettre les habits du dimanche sous la blouse, sous les habits pour aller à l’école.
Et donc, ils ont mis les chaussures cirées toutes neuves et les beaux habits du dimanche. Et ils sont partis à l’école tout fiers et il a plu. Et donc, ils avaient les chaussures trempées et dans un sale état, pleines de boue, enfin horrible quoi. Et quand ils sont rentrés de l’école, ils se sont dit, il faut vite qu’on les sèche avant que les parents s’aperçoivent de quelque chose. Et avant qu’ils reviennent surtout du travail. Donc, le frère a eu une super idée. Et il s’est dit, eh bien, on va les mettre dans le poêle et ça va les faire sécher. Et après, juste avant qu’ils arrivent, juste un minute, on fait ça. Et puis après, juste avant qu’ils arrivent, paf, on les enlève et on les met, on les range. Oh ouais, super idée. on les range. Oh ouais, super idée. Et donc, ils ont mis les chaussures dans le poêle et ils ont commencé à faire leurs devoirs probablement ou à s’amuser et ils ont oublié. Et quand les parents sont arrivés, ils ont dit, mais ça sent le plastique brûlé ici, qu’est-ce que... c’est quoi ? les chaussures ! Et voilà, les chaussures étaient toutes fondues dans le poêle. Une horreur. Et voilà, je pense qu’ils ont pris une bonne raclée tous les deux