Nadesh, Chérif et Anamiga font partie de ces milliers d’interprètes qui, chaque jour, racontent à la première personne l’exil et la précarité. Leurs voix tissent un lien invisible entre l’ici et l’ailleurs, entre le monde des vivants et les ténèbres de la condition migratoire, qu’ils ont pour la plupart eux-mêmes traversés.
En 2024 plus que jamais nous devons faire entendre que les parcours de migration ne sont un danger que pour ceux qui les vivent alors qu’ils sont une richesse pour ceux qui les accueillent.
Cette année encore PEC Cantal s’associe à la Cimade locale pour une journée de cinéma et de rencontre autour des migrations en déclinant le festival Migrantscène, tout ça se faisant en partenariat également avec le festival des solidarités Festisol.
Cette journée de projection et de rencontres nous tient à coeur, nous en ferons un beau moment.
Au programme :
14h30 : Abou le King, documentaire suivi d’une discussion.
17h : Le mot Je t’Aime n’existe pas, documentaire suivi d’une discussion.
19h30 : Dîner convivial et succulent (prix libre, réservation conseillée par courriel ou par sms au 07.69.39.82.52)
21h : Limbo, fim de fiction, suivi d’une discussion
Affiche et flyers Migrant-scène en plein de langues ici :
Programme de Festisol ici :
Sans eux, le dialogue serait impossible. Il ne resterait que des mots inaudibles, des murmures, des râles, des cris, des prières. Et finalement rien, rien qu’un silence assourdissant.
Un beau film qui propose un regard inhabituel sur la question de l’accueil, de l’écoute et de la compréhension de l’autre.
On ne peut s’empêcher de penser à ses jeunes mineurs isolés que nous connaissons bien, déclarés majeurs et mis à la rue par l’aide sociale à l’enfance au prétexte que leur discours manque de cohérence et de spontanéité. Des jeunes dont la maîtrise de la langue française est minimale, la connaissance de la culture française inexistante, entendus pour raconter leur parcours ... sans interprète.