Alors Françoise, d’Aurillac, quartier des Alouettes. Je vous raconte une petite histoire qui m’a amusée, c’était dans les années 90, début des années 90, où M. Bayrou n’était pas encore la vedette politique qu’il est maintenant.
Et je travaillais sur l’aéroport de Grenoble, l’aéroport est à 45 km de la ville. Et lui, il arrive, il se pose avec sa secrétaire je pense, que sais-je... Et évidemment, personne pour l’accueillir. Donc, il descend de l’avion, il téléphone et tout... Et le temps qu’une délégation vienne de Grenoble le chercher, il s’est passé un certain temps. Donc, il marchait sur le parking de l’aéroport, et à côté, au pied de la tour, il y a ce qu’on appelle l’aire à signaux, c’est une petite aire où il y a un T d’atterrissage pour les avions qui n’ont pas de radio.
Donc ils survolent l’aire à signaux et ils voient dans quel sens le T est orienté pour savoir où se poser. Et c’est un T qu’on peut faire tourner, comme il y avait quatre aires d’atterrissage.. Donc quand je l’ai vu arriver vers l’aire, je me suis amusée à faire tourner le T. Je l’arrête, il s’approche un peu plus, je le refais tourner.
Et quand il arrive à la hauteur du T d’atterrissage, il essaie de le faire bouger. Évidemment, il était bloqué, donc il est un peu étonné, il repart. À peine il tourne le dos, je le fais retourner. Et ça a duré un certain temps.
Et tout d’un coup, il a compris qu’il y avait quelqu’un qui se moquait de lui. Il a levé la tête, donc j’étais dans la tour, et là avec un grand sourire, et voilà. Donc je me suis moquée de M. Bayrou. Je ne sais pas s’il m’en veut encore, mais je pense qu’au bout de 30 ans... Jamais je ne me permettrai de lui avouer ma faute. Voilà !